Tokyo Game Show 2010
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Le week-end dernier (samedi 18 pour être exact), j'ai pu réaliser un rève de longue date : aller au Tokyo Game Show !
Pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit d'un des deux plus gros salons de jeux-vidéo au monde, avec l'E3 (Electronic Entertainment Expo) de Los Angeles.
Les éditeurs de jeux vidéo y viennent exposer et annoncer leurs nouveautés, les deux premiers jours à la presse uniquement, et enfin, le week-end, au public. On peut donc retrouver les stands de références, comme Capcom, Konami, Sony, Microsoft... Mais malheureusement, cette année, Nintendo n'était pas là (ce n'est visiblement pas la première fois), une grande déception pour le fan que je suis, qui n'était pas au courant.
Qu'à cela ne tienne, que cette déception ne gâche pas ma journée !
Léo et moi avons rejoint Makuhari Messe (le nom du centre de conventions où se déroulait l'expo) en une petite heure train et deux changements. Arrivés sur place, nous constatons que les files d'attente aux guichets sont vides, et pour cause : tout le monde, nous y compris, a pris la précaution d'acheter ses billets à l'avance. Et du monde, il y en a déjà ! Arrivés à 9h15 pour une ouverture à 10h, nous avons quand-même du faire la queue pendant un bon moment avant de rentrer (quasiment 2h, le temps de faire un tour complet du bâtiment, soit une file de 1.5km sur 4m de large !). Bref, on commence à avoir l'habitude, les japonais aiment faire la queue...
Une fois à l'intérieur, c'est spectacle son et lumière permanent. Les exposants usent de tous artifices pour attirer l'œil du chalant sur leurs nouveautés. Nous ne sommes malheureusement pas les seuls fous à vouloir voir des jeux en exclusivités, il y a vraiment beaucoup de monde, et les déplacements sont vraiment difficiles dans l'enceinte.
Au TGS, qu'y a-t-il donc à voir ? Principalement les stands d'éditeurs qui viennent exposer et présenter leurs nouveautés, je l'ai déjà dit, mais il y a d'autres choses.
Il y a le cosplay (contraction de costume play) : il s'agit de confectionner puis de porter un costume d'un personnage fictif plus ou moins connu, issu de jeux vidéo, mangas, dessin animé... L'objectif est de se rapprocher le plus possible de l'icône choisie ( et si la ressemblance pouvait aussi être physique, c'est un plus).
On peut aussi essayer des jeux vidéo en exclusivité, alors qu'ils ne sont pas encore sortis... Si on a la patience de faire la queue, encore une fois. Léo et moi avons fait deux matchs de Marvel versus Capcom 3, le troisième opus d'une série et d'un genre que j'apprécie particulièrement (pour les incultes : un jeu de combat dans lequel les personnages de différents univers, comics, jeux-vidéo variés, ... s'affrontent). Il nous a fallu un peu moins d'une demi-heure d'attente, récompensée par un petit porte documents à l'effigie du jeu, et bien sûr les deux parties, où l'on a à peine le temps de prendre le jeu en main, ne rien comprendre à ce qu'il se passe à l'écran, mais voir que c'est super joli. J'aurais bien voulu essayer un autre jeu du même éditeur, Capcom, à savoir Megaman Universe, mais quand on m'a annoncé deux heures d'attente, j'ai été bien refroidi...
Quoi d'autre ? Ah oui, quelque chose que beaucoup trouverons peut-être grossier, mais tout a fait habituel : le phénomène des "babes" (n'en déplaise à certain(e)s, c'est le terme consacré). Car la population de ce genre d'expo est fortement masculine, les éditeurs ont depuis longtemps pensé à l'argument "jolie fille peu vétue" (finalement, les salons automobile ont les mêmes, non ?). Elles sont partout, faisant un peu office de potiche avec leurs flyers, parfois accoutrées comme les héroïnes du jeu qu'elles représentent, à prendre la pose devant de nombreux photographes... Je me suis moi-même laissé prendre au jeu, en photographiant quelques unes.
Bien évidemment, certains vont plus loin. Je pense en particulier à cet homme que j'ai vu photographier une nymphette avec son polaroïd, puis lui demander de signer la photo toute fraîche, avant de la ranger avec des dizaines d'autres, dans un classeur... Il y a aussi le stand de cet éditeur, qui a tout simplement organisé un strip-tease sur sa scène, pour attirer les badauds (efficace). J'ai bien évidemment filmé une partie de cet événement, et cela, bien sûr, à des fins d'étude sociologique, uniquement...
Enfin, que serait un salon du jeu vidéo sans ses boutiques où l'on peut acheter divers produits dérivés de ses jeux préférés ? Je n'ai pas pu résister à la tentation de ramener quelques souvenirs qui agrémenteront ma collection. Ce fut aussi l'occasion, une fois de plus, de faire la queue. Chaque boutique avait sa propre file d'attente, j'ai fait celle de la boutique Square Enix Music (dédiée aux musiques de jeux vidéo), pour y acheter trois albums de musiques de certains de mes jeux préférés (dont des reprises au piano superbes), puis celle de l'autre boutique de Square Enix (c'est le nom d'un éditeur de jeux vidéo), elle dédiée aux figurines. Je n'y ai rien acheté, malheureusement, peu des produits en vitrine étaient réellement en vente sur le salon... Il y a aussi cette boutique Cospa, un fabriquant de vêtements et accessoires, où j'ai acheté un T-shirt Neo Geo de très bon goût (pour les fans).
Dernier point à souligner : l'organisation. Arriver à faire rentrer autant de monde dans si peu de place, sans mouvement de foule, sans que les files d'attente des uns bloque le passage des autres, et faire en sorte que tout se déroule comme prévu, ce n'est pas une mince affaire, mais les japonais n'ont pas failli à leur méticulosité réputée.
La journée s'est achevée rapidement, le salon fermant à 17h. Nous avons pris les devant en partant un peu plus tôt, et grand bien nous en a pris, cela nous a fait éviter le flot de gens de la fermeture !
La galerie photos, c'est par là : Tokyo Game Show 2010.
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