Récit d'un voyage au Japon (3)
Samedi 18 Août:
Nous nous levons à 8h00, déjeunons comme la veille, puis partons à 9h15.
Nous nous dirigeons vers la même station qu'hier, pour aller en métro jusqu'à Suehirochô, la station la plus proche du quartier d'Akihabara, sur la ligne que nous prenons depuis Asakusa. Nous arrivons très rapidement, seulement 4 stations nous séparent.
J'ai noté la veille quatre adresses que je souhaitais visiter, deux concernant la vente de matériel pour jeux vidéo d'arcade, une autre étant le magasin Super Potato, le must en matière de d'anciennes consoles Nintendo et autres, et enfin, la dernière: le Sega Center, une salle d'arcade géante sur plusieurs étages. Je ne trouve pas ce que je cherche dans les deux premières, je jure d'y repasser avant la fin du voyage, et prend quelques photos souvenir.
Nous tombons sur une grande boutique sur 7 étages, nous dirigeons avec Sylvain à l'étage jeux vidéo, et ressortons 30min plus tard les mains pleines de CD de musiques de jeux vidéo, tout contents.
Nous avons un peu de mal à trouver Super Potato: c'est vraiment une petite enseigne paumée dans une petite rue. C'est le paradis de tout fan de Nintendo qui se respecte. Je ressors de là avec quelques photos, et, surtout, les mains pleines de jeux vidéo (j'ai déjà peur pour la limite de poids à notre retour en France). Nous partons à la recherche de notre déjeuner vers 13h, les restaurants sont rares et bondés, nous optons une fois de plus pour un bentô; pour changer, je décide de prendre des brochettes, tout aussi bonnes. Nous tournons ensuite dans les rues pour trouver un endroit où nous poser, et ne nous arrêtons qu'à 13h20 sur trois pauvres blocs, à un croisement, sur lesquels nous pouvons nous asseoir. Les passants nous regardent: ça ne doit pas être commun de voir des gens manger dans la rue, encore moins des « gaijin » (étrangers). Nous reprenons ensuite notre visite du quartier d'Akihabara, où, là aussi, les mots sont faibles: la foule est dense, il est difficile de rentrer dans un magasin ou de trouver ce que l'on cherche, les boutiques sont partout, sur plusieurs étages, les buildings nous surplombent, couverts d'affiches publicitaires où d'écran géants, diffusant animés, clips musicaux, et publicités évidemment. Le bruit est inexplicable: les vendeurs dans les rues crient pour vanter leur marchandise, on entend « Hirasshaimase ! » tous les dix pas, toutes les télévisions et écran géants débitent leur flot sonore à haut volume...
Nous nous écartons légèrement de la folie d'Akihabara pour aller visiter un sanctuaire à deux pas, caché dans la ville. Superbe, les photos parlent d'elles-mêmes. Nous refaisons un petit tour dans Akihabara, où nous croiserons de nombreuses jeunes filles habillées de façon assez étrange, essayant de vendre je ne sais quoi; avant de rentrer à l'hôtel puis de partir manger au restaurant.
Cette fois-ci, nous nous y sommes pris presque assez tôt, nous trouvons un petit restaurant ouvert, le « Joy Coffee Bar » (nom à vérifier), présentant dans sa vitrine, comme la plupart des restaurants, les différents plats composant la carte, plastifiés. Nous entrons. La serveuse nous accueille, puis nous parle en japonais. Nous essayons de comprendre. Elle nous explique que le restaurant ferme à 20h. Il est 19h, c'est bon, lui disons-nous, elle nous amène à notre table, puis nous apporte un verre d'eau avec des glaçons par personne.
Nous commandons: yaki sôba (nouilles à la viande) pour tout le monde, sauf Léo, qui prend un curry rouge.
On nous sert d'abord une salade légère, puis nous apporte les plats commandés, accompagnés d'une soupe miso. Elle nous demande, toujours en japonais, si ça ira avec les baguettes, puis nous explique qu'il faut verser une sauce et un condiment sur nos nouilles.
Durant notre repas, nous remarquons la musique: des morceaux tirés de bandes originales de films d'animation de Ghibli, d'autres de Disney. Nous supposons qu'elle nous a mis ça après avoir remarqué le tee-shirt que Sylvain avait acheté au musée la veille. Un peu plus tard dans le repas, à l'occasion d'un Nième service d'eau fraîche, la serveuse nous demande si nous sommes en voyage touristique, puis d'où nous venons, évidemment en japonais. Elle est très gentille de nous faire la conversation en japonais, la plupart des gens que nous croisons s'efforcent de nous parler en anglais, même s'ils ont du mal, et même si nous leur parlons en japonais; elle félicite aussi Guillaume pour son japonais, qui est en effet pas mauvais.
Nous terminons de manger, puis nous rendons au comptoir pour payer (encore une fois une broutille: 750Y). La serveuse nous accompagne à la porte puis nous pose deux dernières questions: où dormons-nous, et comment nous y rendons-nous, questions auxquelles nous nous faisons un plaisir de lui répondre en japonais.
Nous arrivons vers 20h30 à l'hôtel, où nous finissons de préparer les derniers détails du voyage que nous entamerons lundi (horaires des trains non réservés, lieux à repérer, etc.).
Petit rappel: je poste mes photos sur ma galerie (avec des sous-galeries).
Lien de l'article original : http://stojapon.canalblog.com/archives/2007/08/27/6012491.html
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