Post de Raphaël : Voyage au japon, 1er jour
Après une heure de retard à l’aéroport de Toulouse-Blagnac (on remercie la patrouille de France qui monopolise l’espace aérien pour faire des pirouettes et flamber l’argent du contribuable, mais bon ça contribue à amuser et calmer la populace), nous montons enfin dans l’avion qui nous amène à Paris. Au passage on apprend que le vol pour Narita est maintenu à son heure d’origine. En gros nous devions arriver à 12h00, avec un peu plus d’une heure de battement avant l’embarquement. Au lieu de ça nous arrivons à 13h. Nous courrons comme des dingues. La file d’attente qui nous attends au terminal E (nous venions du F et il nous a fallu presque 10 minutes en foulée appuyées) fait redoubler notre sueur (x_x). Je me décide à faire mon français, car il est 13h10 et on arrivera jamais à temps à l’embarquement, vu qu’il était prévu à 13h30. Bref je passe sous le bandeau de sécurité et me dirige sur un douanier qui somnole, lui explique en 2 mots la situation, finalisant par la fatidique question « Puis-je passer devant les gens avec mes 2 compagnons de route? » D’un geste affirmativement mollasson, il m’invite à sortir mes papiers, ça l’occupera plus que de bailler en regardant bosser son collègue. Marion et Wilhem accourent, talonnés par une japonaise âgée. Racisme primaire ou ras-le-bol des passagers qui grugent, une policière appuyée contre le mur se réveille de sa torpeur. On ne saura jamais la raison exacte, toujours est-il que d’un « Vous vous imaginez si tout le monde fait ça ? » elle congédie notre poursuivante à regagner le fond de la file. Vu son faciès, je parie qu’elle doit prendre le même vol que nous et compatis sincèrement à son malheur, mais je ne sens pas trop le courant passer entre moi et la représentante de l’ordre d’humeur moribonde.
On arrive enfin au contrôle, les minutes défilent, pas de difficultés majeures. On se pointe suintants de tous nos pores à 13h30 à l’embarquement…Et une file magistrale nous attend. L’heure de monopolisation de l’espace aérien par la patrouille de France couplée à des intempéries notoires ont paralysé l’aéroport, les décollages se font au compte-goutte.
Nous partirons avec 2 heures de retard. Air france a tout de même su nous faire patienter convenablement. Le boeing 777 est équipé, on peut jouer, regarder des films assez récents. Je reste fidèle à ma réputation de films nuls et regarde Wolfman, puis Valentine’s day. A ma décharge, je dois avouer que j’ai été crescendo dans la nullité
En gros, 4 heures de film, entrecoupées du déjeuner, servi vers 15 heures. Puis dodo pendant le reste, suivant les conseils de mes collègues ayant déjà tenté l’aventure. A mon réveil, on est en vue du japon et le petit-dej est servi.
Accueil par l’équipe d’autrement le japon, le seul bémol est l’état des bagages, tout est trempé. Les vêtements blancs ont donc morflé. En tout nous sommes environ une vingtaine, pas tous ici pour les mêmes raisons, certains pour un séjour linguistique, d’autre pour le tourisme, certains pour 3 semaines, d’autres pour le mois…
La résidence à laquelle on crèche est tenue par un anglais, marié à une japonaise. C’est dingue, ici ils trient les déchets dans 6 poubelles différentes, c’est loin d’être évident. Les chambres twin sont plus chères que les chambres single avec pour seule différence un second matelas dans la chambre (les draps fournis) mais pas plus de place !
Bref, un peu claqués, on pose nos affaires et on part à Shibuya fêter notre arrivée dans un resto. C’est un immeuble, chaque étage son restaurant. C’est fou la façon d’optimiser l’espace ici.Note : quel que soit le lieu, on se déchausse avant de s’asseoir.
Le repas se commande depuis un écran, on se fait berner comme des nazes parce qu’on sait pas ce qu’on commande, ni combien, bref les vrais touristes claqués du voyage !
En tout cas l’ambiance est chaleureuse, c’est très bon, on voulait tous y être et on y est, donc YATAAAAAA !!
Pour finir, un petit bain de foule à Shibuya en rentrant à la résidence, assez impressionnant la première fois :
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