En ce mardi matin (…) 29 juin 2010, je pris donc ma valise et mes quelques (trop lourds, je m’en rendrai compte plus tard) sacs, direction l’aéroport de Toulouse Blagnac.
Pas trop de traffic, on est parti en avance pour éviter les bouchons. En arrivant, pas de souci, en plus il n’y a pas grand monde, en peu de temps on se retrouve dans la salle d’embarquement, avec mes deux acolytes Guillaume et David (alias Sto) plutôt sereins quant au bon déroulement de l’opération.
Et là débarque d’on ne sait où, au guichet de la porte d’embarcation (ou d’embarquement je ne sais jamais), une hôtesse de l’air, fort charmante en plus, qui nous annonce avec une nonchalance presque insolente que « le vol LH bidule truc pour Francfort dont le départ était initialement prévu pour 10h20 est annulé », et limite se barre juste après.
« Oui et les gens qui voulaient prendre ce vol, ils rentrent chez eux ? »

Donc retour dans le hall des départs, récupérer les valises sur le tapis roulant à l’autre bout du truc, et c’est partie pour une bonne demi-heure d’attente dans la file de notre amie Lufthansa (je mets cette photo qui est un peu ratée pour que ceux qui ne lisent pas le texte mais regardent juste les photos ne s’emmerdent pas trop) ou bout de laquelle une autre hôtesse nous annonce « Bla bla passer par Munich, bla 3 heures de retard par rapport à votre vol initial ». Bon soit.

« Mais là ça change tout », vous allez le dire, et vous avez raison, parce que faire Toulouse-Munich, contrairement à un Toulouse-Francfort (je n’ai rien contre Francfort entendons nous), ça fait passer au dessus des Alpes, et ça, ça vaut 3 heures de retard sur une année sympathique ….